Nous avions envie de vous faire découvrir l’équipe de Dumas Piano.
Portrait de 4 personnes aux parcours différents avec un point commun : la passion des pianos !
– Nicolas, ça fait combien de temps que tu es accordeur et pourquoi ce métier ?
Ça fait 26 ans ! J’ai compris à 17 ans que je ne gagnerais pas ma vie en étant pianiste car c’est trop hasardeux. Comme j’étais fasciné par l’accordeur qui venait à la maison et que j’étais bricoleur, je me suis mis au service des pianistes.
– Comment tu as commencé dans le métier ?
C’est ma prof d’allemand en terminale qui a su que je voulais être accordeur et qui en a parlé à son mari qui lui-même était accordeur ; celui-ci en a parlé au patron de Piano Center. Ils étaient en train de mettre au point des prototypes de systèmes silencieux et ils ont été intéressés parce que j’étais bricoleur et que j’avais des notions de mécanique. Ils m’ont inscrit l’Itemm (Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique) et pris en apprentissage CAP 3 ans pour que je travaille sur les prototypes. L’Itemm c’était tout neuf, il n’y avait pas de BMA, il n’y avait que le cap en 3 ans.
– Tu es resté combien de temps chez Piano Center ?
J’y suis resté 10 ans. Les premières années, je n’ai travaillé que sur les prototypes et on en a mis un au point : c’était le city piano 144. Après je suis devenu accordeur en ville pendant 4/5 ans après mon apprentissage. Puis je suis devenu préparateur en magasin, régleur-finisseur et ensuite je faisais la restauration et la finition en atelier.
– Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de créer Dumas Piano ?
Ça me trottait dans la tête depuis longtemps. Chez Piano Center ça allait de moins en moins bien. On était 15 quand je suis arrivé et plus que 6 à la fin. Ça n’allait pas fort. On vendait du piano chinois, ça ne m’intéressait plus. Ma vie privée était dans le Vexin et je savais qu’il n’y avait personne dans ce domaine dans la région donc je me suis lancé en septembre 2005.
– Comment ont été les débuts de ton entreprise ?
Ça a été très lent, j’ai démarré avec rien : très peu de clients, très peu de revenus ; je donnais des cours de piano. J’ai commencé chez moi, dans mon salon. Ça a mis un an à démarrer. J’ai commencé à avoir des locations, à m’équiper de chariots. Puis j’ai cherché un local parce que ça n’était pas très compatible avec la vie familiale et maritale 😁. J’avais quelques critères : pas de centre-ville car pas pratique, pas de zone industrielle pour l’environnement. Le bouche à oreille à bien fonctionné et j’ai trouvé cette ancienne superette de village à Montagny en Vexin.
– Tu es resté combien de temps tout seul ?
1 an. Après j’ai eu un premier apprenti en CAP 2 ans, Louis. Il n’est pas resté. Je suis resté 2 ans à nouveau tout seul. Ça m’a permis d’investir dans des beaux pianos qui étaient destinés à la location car je comprenais que la location de concert allait me plaire.
– Tu as toujours proposé tous les services que tu as aujourd’hui ?
Oui plus ou moins mais à des niveaux différents. Je disais oui à tout en fait, c’est la clé du succès je pense quand on démarre, c’est dire oui à tout.
– Tu as repris des apprentis et salariés ensuite, pourquoi ?
J’avais besoin de quelqu’un à l’atelier, j’étais toujours sur les routes. La quantité de travail commençait à être conséquente. Et puis l’envie de partager, de transmettre. J’ai donc embauché Blandine en BMA en 2010. Elle est restée 10 ans chez Dumas Piano. Ensuite, il y a eu Quentin et Félicien et puis JF a remplacé Blandine quand elle est partie. Aujourd’hui on est 4.
– Qu’est-ce que tu pourrais nous dire sur cette équipe de 4 ?
Ça fait 2 ans qu’on est 4. C’est génial de pouvoir s’appuyer sur une équipe, de partager les missions et de pouvoir bénéficier des compétences de chacun.
– Tu es devenu un peu manager du coup, pas trop difficile ?
Non je ne me vois pas du tout comme un manager. Je suis toujours accordeur et les gars sont très autonomes, je leur fais entièrement confiance dans la réalisation de leurs missions.
– Qu’aimes-tu dans ce métier ?
Le piano ! La diversité des tâches, le contact avec les pianistes débutants ou professionnels.
– Quels conseils pourrais-tu donner à un jeune qui aimerait se lancer dans le métier ?
Il faut être passionné par le piano pour pouvoir apprendre l’accord qui est la base du métier. Et aimer répéter 88 fois les opérations 😉
– Comment vois-tu Dumas Piano dans 10 ans ?
Comme un atelier de restauration développé, avec de vraies compétences en vernis, en restauration de meubles, de structure harmonique et mécanique. Une équipe peut-être plus grande avec encore un meilleur équipement. Et développer différents partenariats mais pas qu’avec des marques 😉
A suivre…
Découvrir Félicien |
Découvrir Quentin |
Découvrir Jean-François |
Découvrir Francine |